
Dans ce travail, une étude exploratoire transversale (N=25) se réalise à des étudiants de l’enseignement moyen (12 à 18 ans ) afin d’analyser les stratégies utilisées et les modèles mentaux sous-jacents lorsqu’ils se trouvent face à une situation mathématique problématique, dans la mesure qu’ils ne disposent pas de schémas efficaces. Les notions de représentation mentale et de modèle mental proposés par Johnson-Laird (1983-1990-1996) sont adoptées, ainsi que l’idée de modèle mental numérique, élaboré par Schwartz & Moore (1998). Les données montrent que lorsque ces étudiants conçoivent la situation comme un problème et/ou ne peuvent pas utiliser de façon efficace les outils algébriques pour l’exprimer, ils développent des stratégies en rapport avec des modèles mentaux qui sont fondé dans les manipulations numériques ayant pour objectif de réduire la complexité. Les modèles mentaux sous-jacents des résolutions algébriques sont aussi analysés, et leurs possibles relations avec les modèles numériques, discutées ; ainsi qu’un approfondissement est effectué sur la façon dont les modèles mentaux –construits dans la mémoire du travail- fonctionnent comme liaison pour obtenir de représentations plus stables qui pourraient avoir une incidence dans les schémas du sujet (Schwartz & Moore, 1998 ; Moreira, 2002 ; Greca et Moreira, 2002). De plus, quelques implications pour l’enseignement et la recherche dans l’Éducation Mathématique sont discutées.
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