
Il arrive souvent que les didacticiels pour l’enseignement des mathématiques se constituent en référence à des modèles informatiques, laissant implicites les modèles d’apprentissage qui découlent de l’usage de l’outil et qui auraient pu contribuer à sa conception. Dans le jeu des allers et retours entre les concepteurs et les usagers, si les nouvelles possibilités de développement communautaire facilitent déjà le raffinement de l’outil logiciel selon les demandes enseignantes, il favorise aussi l’appropriation au comportement humain qui utilise déjà l’outil. Ce n’est donc pas tant dans les mathématiques représentées qu’il faut chercher les modèles d’apprentissage, mais plutôt en regardant les interactions de celui dont l’action «interroge» un milieu logiciel qui lui «répond». En considérant les conceptions de l’élève et l’espace de travail mathématique qui émergent d’interactions réelles ou potentielles, notre propos vise à rendre compte du travail mathématique engendré par l’usage du logiciel de géométrie dynamique tridimensionnelle GeoGebra 3D.
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